Après avoir savoureusement profité des plaisirs de la côte Pacifique nous repartons dans les montagnes pour randonner, direction la petite ville de : Latacunga.
« C’est votre attitude, bien plus que votre aptitude, qui détermine votre altitude. » – Z. Ziglar
Latacunga en soit n’a rien de très attirant, mais cette ville constitue un point de départ idéal pour partir randonner dans les environs. En ce qui concerne notre joyeuse troupe, si nous sommes venus ici c’est avant tout pour la fameuse « Laguna Quilotoa » ainsi que pour le majestueux volcan « Cotopaxi ».
- Laguna Quilotoa
Plusieurs options sont possibles pour aller jusqu’à ce lac de cratère se situant dans le village du même nom, Quilotoa :
- Option 1 : Faire l’aller-retour au village pour la journée en prenant un bus depuis le terminal terrestre de Latacunga (1h45 de trajet – Attention, le dernier bus retour passe à 16h30 à Quilotoa). Cette option impose donc de choisir ensuite le programme de la journée entre deux possibilités : soit faire la randonnée qui fait tout le tour du cratère, soit profiter du panorama puis descendre jusqu’au niveau du lac (on peut y faire du kayak) avant de remonter.
- Option 2 : Dormir une nuit à Quilotoa, ce qui permet d’admirer le beau coucher de soleil et de descendre jusqu’au cœur du cratère le premier jour, et de faire le tour du cratère le second.
- Option 3 : Faire un trek de 4 jours nommé « la Quilotoa Loop »
Etant donné que les amis ne sont là que pour 2 semaines, le choix a été très rapide : nous ferons l’aller-retour à la journée. Départ donc de bon matin pour le petit village de Quilotoa dans lequel il est déjà 11h passées lorsque nous arrivons. Cet horaire tardif nous fait alors douter de notre choix de faire la randonnée du tour du cratère alors que nous étions sur le départ… Aurons-nous le temps de faire le tour et de prendre le dernier bus à temps ? Ne serait-il pas plus raisonnable de se contenter du panorama que nous offre le promontoire duquel démarre la randonnée et descendre jusqu’en bas pour avoir un autre angle de vue ? Après quelques tergiversations, nous décidons de nous en tenir à notre plan initial, à la condition de ne pas trop traîner en chemin…
Par chance il fait super beau, et la réflexion du soleil sur l’eau nous offre un dégradé de bleu extraordinaire ! Nous longeons donc le cratère du volcan Quilotoa, ce qui s’avère être assez physique finalement : la crête est loin d’être plane et nous enchaînons les montées et descentes, pour enfin atteindre le point culminant : 3914 mètres. Nous y arrivons complètement essoufflés car à cette altitude l’oxygène nous manque quelques peu étant donné l’effort que nous fournissons depuis plusieurs heures. Une mer de nuages semble s’être engouffrée dans le cratère nous bouchant complètement la vue, mais par chance après un petit quart d’heure d’attente, ils repartent et nous pouvons de nouveau admirer ce paysage incroyable. Nous reprenons notre chemin et terminons finalement la randonnée en 4h30 en comptant les pauses, finalement on était vraiment large niveau timing (#onestdesmachinesmaintenant) !
En bref, nous n’avons pas du tout regretté notre choix puisque faire le tour du cratère permet d’admirer la lagune et ses parois rocheuses sous différents angles et avec différentes teintes seulement l’endroit où l’on se trouve et l’ensoleillement… Une journée où l’on en a pris plein les yeux !
- Volcan Cotopaxi
Ce volcan culminant à 5897 mètres est l’un des emblèmes du pays. Sa forme conique parfaite dont le sommet est recouvert de neige en fait un volcan très « esthétique » qui se repère de loin. De plus, il s’agit du volcan le plus actif d’Equateur, la dernière éruption datant d’Aout 2015 et ayant durée pas moins de 5 mois !
Le Cotopaxi se trouve au sein du parc national du même nom. Il est possible de monter jusqu’au sommet avec un guide en petit groupe, mais cela requiert non seulement une très bonne condition physique (bon, en ce qui nous concerne, on n’en doute plus haha) mais aussi pas mal d’argent (ouïe, ça coince un peu plus à ce niveau-là !) puisque faire cette ascension coûte la modique somme de 260€ ! En ayant appris cela, moi (Justine) et Bastien regrettons de ne pas avoir tenté l’expérience d’un 6000 mètres en Bolivie ou au Pérou, quand on sait que ça ne nous aurait coûté que 80€ par personne !
Du coup l’option qui nous convenait le mieux à nous et au reste du groupe c’était de nous y rendre pour la journée (guide obligatoire). Nous avons payé 28 $ par personne en amenant nous-même notre repas du midi. Le guide, venu nous chercher directement à l’hostel nous amène en Jeep jusqu’à l’entrée du parc puis jusqu’à un parking situé à 4500 mètres d’altitude. Malheureusement Axel ne se sent pas très bien à cause de l’altitude, il décide donc de rester nous attendre dans la voiture. Le reste du groupe c’est-à-dire Alice, Justine, Emma, Bastien (ainsi que deux autres français et le guide) montons jusqu’au glacier. Ce n’est pas très long (environ 1h30) mais très physique, toujours à cause de l’altitude. Finalement nous arrivons en moins de temps que prévu jusqu’au début du glacier, et le guide était même déçu qu’on ne tente pas l’ascension du sommet étant donné « notre facilité » (pas mal les copains, sans entrainement vous êtes bluffant !)
Nous sommes à 5100 m, les couleurs se mélangent, du sable rouge au sol, des pierres volcaniques noires irisées, une vallée verte en contrebas, un glacier tout de blanc vêtu… La vue est déjà grandiose et par chance, s’il neigeait légèrement au parking, le beau temps est arrivé ! Nous sommes agréablement surpris par le panorama qui s’offre à nous : on voit vraiment loin et nous ne pensions pas avoir cette chance en montant « seulement » jusqu’au glacier. La redescente est bien plus simple et rapide, puisque l’on peut courir dans le sable pour rejoindre le parking, et Axel ! Sur le retour nous faisons un arrêt pour se balader le long d’un lac, mais pour être honnête ce n’était pas franchement inoubliable ! Les nuages étaient assez bas à ce niveau-là et le paysage aurait sans doute été encore plus joli si nous avions pu voir les montagnes en arrière-plan.
En conclusion, nous avons passé deux très belles journées sportives dans les environs de Latacunga. Cette fois, nous reprenons la route pour un petit trajet : seulement 2h30 pour atteindre Baños, une ville pleine de vie !
Pour finir, en bref et en humour, voici ce qu’on retiendra en quelques mots de Latagunga et de ses alentours (mais pas que !):
- Décidemment on ne veut parler qu’à « Justina » ! Cette fois encore le patron de l’hostel ne souhaitait s’adresser qu’à Justine. #cestquilepatron ?
- Une auberge, un seul four, deux groupes de français mais un seul plat à quiche… Echec culinaire party 3 ! Malheureusement notre préparation était déjà faite, et la quiche de nos compatriotes en train de cuire au four. Nous aurions pu attendre qu’ils le libèrent mais leur quiche ayant mis à peu près 3h à cuire, nous n’avons pas eu cette patience et nous avons donc tenté une cuisson à la poêle… Evidemment le résultat était… Subjectif !
- Une envie de pipi qui ne pouvait pas attendre… Et le bus pour Quilotoa a faillit partir sans Alice partie aux toilettes, et Axel parti la chercher… on a même entendu le chauffeur dire « les gringos je les n’attends pas plus de 30 secondes ! » Oups…
- « Latacunga, cunga, je danse tous les soirs… », merci au chauffeur de bus et à sa prononciation de « Latacunga » pour tous nous avoir fait penser en même temps à la chanson des années 80 « Macumba » ! #onn’apasfinitdelachanter
Ju & Bas
Pour les Raine du voyage, Alice,Axel et Emma (inédit et plus génance !!!)
« Quand on marche seul, on va vite, mais quand on marche à deux on va plus loin !!! (proverbe africain)
Alors à cinq ! On culmine à 5100 mètre !!! » C’est inédiiiiiiiiiiit !!!
Bisous bisous
Sandrine
Awesome article. Roma Trøje