C’est impatient et conquis par Cuenca que nous la quittons, pressés de retrouver des têtes connues : Alice, Axel et Emma. Pour cela, nous partons pour 9h de bus en direction de la capitale équatorienne : Quito.

« On ne peut pas acheter le bonheur. On peut cependant acheter du fromage, et ces presque pareil ! »

Et oui, depuis le début du voyage nous savions qu’il faudrait être le 26 avril à Quito pour retrouver l’une des sœurs cadettes de Bastien, Emma et deux amis, Alice et Axel. Nous sommes ainsi arrivés la veille au soir de leur atterrissage, de quoi passer notre 1^ère journée à Quito à les attendre, plutôt impatients mais aussi à peaufiner les 15 jours qui allaient suivre en leur compagnie. Nos retrouvailles étaient bien « françaises » entre crêpes préparées par nos soins (agrémentées d’un peu de Dulce de Leche pour le côté sud-américain), du vin rouge, mais aussi et surtout…. De bons produits venus tout droit d’Angers : saucisson et fromages ! #aieaieaie

Le lendemain matin, après un bon petit déj’ fait maison et une découverte des maracuyas pour nos copains, nous voici partis tous les cinq pour sillonner la capitale. Au proramme : visite du centre historique et du quartier de la Floresta, montée dans le téléphérique et petite rando à 4000m sur le cerro Cruz Loma. On vous raconte cela brièvement.

Un peu d’histoire et de géographie….

Tout d’abord, cette grande ville est incroyable de part sa grandeur, ou plutôt sa longueur. En effet, Quito est très étendue, pas moins de 50km entre le nord et le sud de la ville. Coincée sur les flancs du volcan Guagua Pichincha, Quito se trouve à une altitude de 2800m. Ce dernier est d’ailleurs entré en éruption en 1999 mais d’après notre ami Wikipédia, plus de peur que de mal même si ce fût l’explosion la plus importante qui n’ait jamais eu lieu, produisant un spectaculaire nuage de cendres et d’eau bouillante qui monta jusqu’à 12 km au-dessus du cratère. Enfin, Quito est surtout connue pour son centre historique que L’UNESCO a d’ailleurs déclaré au « Patrimoine de l’Humanité » en 1978 pour son architecture coloniale.

• Le centre historique

Facile d’accès, il se visite entièrement à pieds… Et sous un soleil de plombs pour nous ! A l’office de tourisme nous avons trouvé une carte touristique proposant 4 itinéraires différents pour profiter du centre historique en marchant. Sans avoir tout parcouru, nous y avons tout de même passé 2h, passant d’une rue à l’autre, de cathédrales aux maisons coloniales, des églises aux demeures plus imposantes… Et comme nous l’avions personnellement déjà souligné, l’architecture coloniale donne toujours du cachet à une ville !

• Le quartier « La Floresta »

Il s’agit du quartier « bohème » de Quito accessible en « Trole » : une sorte de métro-bus. L’avantage de Quito par rapport à d’autres grandes villes, ce sont ses transports en commun faciles à emprunter qui allègent un peu le trafic et permettent aux habitants et aux touristes comme nous de se déplacer autrement qu’en taxi. En ce moment une ligne de métro souterrain est même en train d’être construite.

La Floresta est un ensemble de quelques rues colorées et graffées dans lesquelles on trouve de nombreux bars à l’ambiance branchée et reposante. De vives couleurs, des fleurs et du bois sont les principaux éléments de ces derniers, garantissant une ambiance invitant à la pause goûter. Nous avons donc succombé à cet appel et passé un très bon moment tous les cinq à faire nos premières parties de cartes tout en dégustant de bonnes pâtisseries et des jus naturels bien frais.

• Le teleferiQo

Nous avons également emprunté le téléphérique de Quito qui part de 2950 mètres d’altitude pour atteindre les 4050 mètres, un peu avant le sommet du « Cruz Loma » adjacent au volcan Pichincha. Durant la montée nous avons rapidement pris de la hauteur sur la ville qui semble alors s’étendre à l’infini… Arrivés en haut, le panorama sur cette immense ville est impressionnant. A défaut d’avoir le temps de faire toute la randonnée permettant d’atteindre le sommet, nous nous sommes baladés une bonne heure, et avons ainsi pris encore un peu d’altitude… L’occasion pour nos amis fraîchement arrivés d’en découvrir les effets, et on peut dire que tout le monde a très bien réagi mis à part un essoufflement évidemment très rapide et important ! Nous sommes également redescendus en téléphérique mais si vous le souhaitiez il est possible de louer des vélos et de redescendre de cette manière… Avis aux amateurs de sensations !

Enfin, dans notre programme initial nous souhaitions aussi aller jusqu’à la ligne de latitude et longitude « 0 », appelée « la Mitad del Mundo » (« le milieu du monde »). Il paraît qu’il y a plein d’expériences marrantes à y faire. Malheureusement ce village est situé à une petite heure de Quito et nous avons en plus eu vent d’un lieu très touristique dans lequel la ligne tracée n’est même pas la vraie ligne de l’Equateur… Alors comme nous étions un peu pressés, nous avons rapidement décidés de partir directement pour notre prochaine destination : direction le Nord du pays pour le marché et les montagnes d’Otavalo.

Quelques adresses utiles, que l’on recommande chaudement (testées et approuvées !):

• Bar-restaurant « Botanica » : un agréable lieu de détente au sein du quartier de la Floresta (Dispo sur Maps.Me, calle Guipuzcoa). On y trouve de délicieux cafés, thés, salades fraîches et pâtisseries : un endroit idéal pour une pause déjeuner ou un bon goûter.

Pour finir, en bref et en humour, voici ce qu’on retiendra en quelques mots de Quito et de ses alentours (mais pas que !):

• Impossible de l’oublier, même après 4 mois de voyage… Mais qu’est-ce que ça fait du bien de retrouver le goût du saucisson et du fromage ! D’ailleurs, dégustation à l’aveugle : 3/3 de réussite !
• Pas très loin de l’auberge nous avons trouvé (enfin) un super supermarché où il y avait plein de produits connus… Alors on s’est imaginé cuisiner un menu de fête : truite / fondue de poireau ! Et puis de fil en aiguille, notre budget parlant… ça s’est transformé en Sardine/ Patates …. Un véritable échec ! Ceci dit, ça aura au moins eu le mérite de nous donner un bon fou-rire quand au milieu du repas on a pris conscience et osé avouer à haute voix « c’est dégueulasse sérieux ? ».
• L’essayer, c’est l’adopter : 3 nouveaux adhérents ont fait leur entrée dans notre fan-club de maracuyas !
• Après l’échec culinaire du sardine – patates… Deuxième échec culinaire : on a fini trempé et désespéré au KFC après s’être imaginé manger une pizza dans une super pizzéria… Pour notre défense cette fois c’est la faute au quartier qui craignait vraiment ! Résultat : on est dégoûté à jamais du poulet frit !
• Dédicace à Emma et à son début de voyage fracassant… Et ce n’est rien de le dire puisqu’elle a réussi dès le premier soir à casser la clé de la chambre dans la serrure ! #laboulette

Ju &Bas