Episodio 2.1 – Argentina, Iguazú

 Dans ce deuxième article, direction le Nord de l’Argentine à environ 1300 km de Buenos Aires, précisément à la frontière entre le Brésil, l’Argentine et le Paraguay : PUERTO IGUAZU !

« La vie ce n’est pas seulement respirer, c’est avoir le souffle coupé. » – Afred Hitchcock

Après 4 jours à sillonner les rues de Buenos Aires, direction le terminal Omnibus « Retiro » pour aller à  Puerto Iguazú, deuxième étape de notre voyage. Et pour rejoindre cette petite ville perdue au milieu de « la Pampa », nous avons décidé de prendre le bus. Le plus dur a été de choisir la compagnie avec laquelle voyager, car il en existe un grand nombre. D’ailleurs, le terminal « Retiro » compte plus de 150 guichets alignés les uns après les autres, assez impressionnant ! Et même si le bus reste moins cher que l’avion, il n’en demeure pas moins plus long … Beaucoup plus long … 18h00 !!! Heureusement ils sont plutôt conforts en Argentine avec le choix de voyager en « semi cama » (siège inclinable à environ 130°) ou « cama » (à 180°).  Pour l’anecdote, c’était plus confortable que dans notre avion Barcelone / Buenos Aires. Nous avons donc fait le choix de suivre « le guide du routard » en choisissant la compagnie Via Bariloche qui était conseillée pour ainsi faire des économies en « semi cama ». Malheureusement le prix indiqué par le « routard » (datant pourtant seulement d’1 an) également retrouvé sur différents blogs, n’était plus du tout à jour, et avait même presque doublé ! Aïe pour notre budget …


Nous sommes donc arrivés à Puerto Iguazú, un peu déboussolés après un long trajet pendant lequel nous n’avons que très peu dormi. Alors on s’est accordé un petit changement de programme … Repos, lessive, et petite balade en soirée au niveau de « las tres fronteras », lieu de jonction entre le Paraguay, le Brésil et l’Argentine. Et autant vous dire que pour ce 1er jour on a avait vu juste étant donné l’orage qui est passé par là toute l’après midi. Concernant notre logement, nous avons eu la chance d’arriver dans un endroit « muy lindo » (très beau) ou nous avons été accueillis par Carlos, notre hôte pour les 3 jours. Après la chaleur et le monde de Buenos Aires, le calme de ce jardin aux allures tropicales dans un quartier résidentiel nous a fait beaucoup de bien. Dépaysement garanti !

C’est avec les petits conseils précieux de Carlos, que nous nous sommes rendus le deuxième jour au parc National d’Iguazú côté Argentin pour y admirer une merveille de la nature inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO :les chutes d’Iguazú. Pour info, l’Argentine et le Brésil se partagent le site, mais la majorité des chutes sont sur le territoire Argentin. Et même si l’entrée du parc nous a semblé assez chère, et qu’il regorge de touristes (chose que l’on aime moyennement), nous avons été submergés par la splendeur, l’immensité, et la puissance de ces chutes ! Une journée suffit amplement pour parcourir le parc en long, en large et en travers afin d’admirer les nombreuses cascades, aussi belles et impressionnantes les unes que les autres. Et il est possible de s’approcher à quelques mètres seulement des chutes grâce aux nombreuses passerelles. Bref, on a adoré ! On vous recommande d’arriver tôt, et de commencer par le haut du parc pour admirer « les Gorges du diables » (à pieds pour les bons marcheurs, car il y beaucoup d’attente pour le train alors que ça se fait très facilement en longeant les rails) pour ensuite faire le circuit inférieur (plus chargé en fin de  journée) et terminer par le supérieur. A noter à notre retour à « la casa » la présence d’un couple de voyageurs français,les premiers avec qui nous avons eu l’occasion de discuter un peu depuis le début de voyage, et ça fait du bien…. Une chouette 1ère rencontre !

Troisième et dernier jour, direction le parc National d’Iguaçu, mais côté brésilien cette fois-ci avec un passage de frontière obligé. Les Argentins se vantent d’avoir les chutes, et les Brésiliens la vue ! Et bien nous confirmons ce fait après avoir été une nouvelle fois bluffés par le panorama offert du côté Brésilien.  Certaines personnes disent qu’on pourrait presque se passer d’aller voir ce côté là… Ce n’est pas du tout notre avis! Il est vraiment à faire, pour nous les deux côtés sont complètement complémentaires. Là aussi l’entrée nous a semblé assez cher, mais on oublie vite avoir mis ce prix quand on est face à un tel spectacle. Un seul parcours à suivre pour admirer les chutes, simple à faire en seulement environ 2 heures. Si vous avez un peu d’argent et du temps il y a d’autre activités proposés dans les deux parcs (bateau, hélicoptère, etc.).


Pour finir, en bref et en humour, voici ce qu’on retiendra en quelques mots d’Iguazú, et plus largement de la suite de notre découverte de l’Argentine:

  • Il fait toujours aussi chaud. #37C°
  • Mais en plus il y a des moustiques, au plus grand bonheur de Justine!
  • 18h de bus ça fait mal aux fesses même si le siège est rembourré.
  • Regarder un gars servir le repas dans un bus = fou-rire garanti (le pauvre, il était au bout de sa vie).
  • Quand on te sert un repas pour la boisson c’est coca ou sprite… Pour l’eau faudra repasser!
  • Les conteneurs à poubelle dans la rue (indescriptible).
  • Le nombre de chiens errants dans les rues. #troptriste #brigittebardot
  • Les coatis (petite bête qu’on voit partout dans le parc): trop mimi mais qui cherchent surtout à te voler ton repas… Les salopards!!
  • Grâce  à Kalenji, Quechua et la « beauf attitude » les français se repèrent facilement (des fois on se cache).
  • On n’a plus l’habitude de passer des frontières. Et c’est long …
  • Ambiance « muy tranquilo » !!!
  • On n’a pas fini de se prendre des vents, ici c’est une bise et pas deux !
  • On va être honnête, on n’a rien compris au Portugais …

Ju & Bas

2 commentaires Ajoutez le votre

  1. jeanneteau dit :

    Ma citation suite à vos deux articles :

    « Rien n’est plus propice qu’un voyage pour sonder tous les aspects merveilleux de l’imprévu. »

    On n’en reparle à votre retour !!!

    Bisous

    Sandrine

    1. les Raine du voyage dit :

      Une belle citation qui nous fait écho !
      Merci Sandrine

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